A ma belle-sœur Gertrude Kamala, mère de Floribert Bwana Chui, j’adresse mes félicitations les plus chaleureuses pour la bonne éducation donnée à notre fils qui, désormais, incarne, pour notre Église et pour la Rdc, la sainteté de la lutte contre la corruption.

Après quelques siècles d’esclavagisme, suivis par la colonisation européenne et, puis les indépendances autour des années 60 à ce jour, l’Afrique, sans avoir tiré aucune leçon de l’histoire, est-elle à la veille d’une nouvelle colonisation, toujours au nom de ses richesses ?

L’histoire de traités de paix entre Nations renseigne qu’aucun ne peut tenir s’il passe sous silence la justice et la réparation en faveur des victimes. Pas de paix sans que justice ne passe. C’est cela la justice transitionnelle, préalable à une paix durable.

Il existe des synonymes qui s’ignorent, tels que l’égoïste et l’injuste. L’égoïste ne pense qu’à soi, à l’exclusion des autres, et l’injuste l’est pour tous, à l’exclusion de lui-même. CQFD.

Je n’ai jamais compris pourquoi on a failli en venir aux mains pour le changement de la Constitution, alors qu’il suffisait de la violer. Maintenant que tout le monde a compris, le calme définitif et éternel s’installe. Tant mieux.

Le 30 Juin 1960, à Jomba, des camarades et moi n’étions pas allés à l’école, convaincus que l’indépendance, c’est la guerre ! Cette naïveté infantile se révèle à moi, aujourd’hui, comme une conscience historique: sans contrainte, le colon ne part jamais.

Je parle d’un pays autre que le mien, mais ami, le Cameroun, et je dis à mon Collègue Kamto que, face au mur vermoulu de la dictature, dont l’écroulement à court terme est inévitable, il doit être prêt pour son destin et la destinée nouvelle de son peuple.

Toute guerre prend fin par la désignation de l’agresseur, l’obligation pour celui-ci de se retirer des territoires acquis par la force, d’assumer ses responsabilités pénales et civiles et, enfin, de jurer de ne plus recommencer. Le contraire, c’est prolonger la guerre.

L’histoire de l’humanité révèle trois formes de gouvernance : la bonne, la mauvaise et l’absence de gouvernance, celle-ci étant la pire, car donnant primauté à la jungle et à la force sur le droit, et non à la loi sur la force et à l’Etat de droit.

La vérité est que l’élite actuelle est plus soumise au colonialisme que celle de 1960. De retour de mission en Europe où il a tout dépensé, sa valise pleine de Hugo et Hobbes, l’Africain rentre vite pour suivre la finale Paris -Milan sur Canal plus. Très distrait.

Très distrait, en effet, parce qu’il ne se rend même pas compte que ses revenus profitent plus à l’Occident tant honni qu’à ses propres enfants.

En attendant d’en savoir plus sur les extraterrestres, l’homme demeure le seul ennemi de l’humanité et des valeurs qu’elle incarne : il préfère la guerre à la paix, la prédation à l’épargne, la haine à l’amour, l’anéantissent nucléaire à la paix universelle.

l’anéantissement nucléaire