1944. Châlons/Marne. Un boucher pense à sa femme et ses enfants de 2 et 5 ans : "Surtout garde le silence le plus longtemps possible pour mes chers petits. Ils ont bien le temps d’apprendre qu’ils n’ont plus de papa." Un résistant trahi. Fusillé le 5 août. Lucien Bonnot. 30 ans.

Il est le "fusillé souriant". Un pompier de Belfort qui, un jour d'octobre 1944, sourit à ses bourreaux. Georges Blind, 39 ans, mourra, mais 2 mois plus tard, assassiné, dans le camp de Blechhammer. Sans savoir que l'horrible simulacre aura fait de lui une icône de la Résistance.

Un élève doué, poète précoce. "Mes chers parents, je pars !" écrit-il le 17 août 1944 avant de gagner le maquis. "J’estime qu’il serait pour moi d’une honteuse lâcheté de rester ici en ce moment". Le 20, une embuscade... Jean Lacaze est tué tout près de sa maison natale. 18 ans.

Pont-l'Abbé. "Toi chère maman à qui je n'ai jamais fait beaucoup plaisir, toi qui toujours t'es tant privée pour moi, tu auras quand même le consolation d'avoir eu un fils qui aura fait son devoir". Un FTP. Arrêté pour sabotages. Fusillé le 5 avril 1944. Louis Lagadic. 21 ans.

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L’une des choses qui m’interrogent en tant que sociologue de la guerre et des mouvements sociaux dans l’invasion de la région de Koursk, c’est la différence de réaction entre les Ukrainiens en 2014 et les Russes en 2024, face à l’attaque armée de leur territoire. 1/22 🧶

Paris. Il est né polonais, juif. Le 13 août 1941, il manifeste avec les communistes derrière un drapeau tricolore. Poursuivi, il est dénoncé. Le 19, il conclut sa lettre : "Bonjour à tout le monde". Avant de se reprendre : "Ou plutôt adieu". Samuel Tyszelman est fusillé. 20 ans.

⚫️ Les sapeurs-pompiers de #LaManche ont la grande tristesse de faire part du décès, alors qu'il portait secours hors service, du caporal-chef Loïc LENOIR affecté au CIS #Pontorson-le-Mont. Le #SDIS50 apporte son soutien à sa famille, amis, collègues. Sa disparition est un choc.

Août 1943. Une Vendéenne. 19 ans. Son père vient d'être pris. Elle était son agent de liaison. Et ne le reverra plus. Tu continues ? lui demande-t-on. Et comment ! Elle naviguera même désormais pour faire la liaison avec les sous-marins alliés. Et libérera Pornic. Jeanne Bardy.

20 Août 1944. Après la Tunisie, l'île d'Elbe, la Corse, elle débarque en Provence. Sous ses ordres, 30 ambulancières. "On aurait donné notre peau pour sauver la France", dira-t-elle. Elle lui donnera au moins une jambe, dans les Vosges. La très grande Suzanne Rouquette Lefort.

En juin 1940, il fut de ces chasseurs alpins héroïques qui continrent les ambitions de Mussolini en France. En 1944, chef de maquis de Savoie, il a le cran d'entrer dans Albertville, seul, sans arme, pour en obtenir la reddition. Il y est assassiné le 21 août. Jean Bulle. 30 ans.

“Trésor végétal, Flore protégée de France” est une exposition regroupant une série de photographies prises par Flavien Saboureau. Les photos sont disposées dans le parc, et seront visibles jusqu’au 3 novembre. Informations pratiques : De 9h à 18h Gratuit

Par rejet de sa famille, elle devient infirmière. La guerre venue, elle réclame le front et s'y distingue. Par rejet de Vichy, elle fait s'évader 140 blessés. Démasquée, elle s'enfuit, renseigne les Alliés. Et tombe au maquis, le 21 août 1944. Andrée de David-Beauregard. 28 ans.

22 août 1944. Un petit air de libération. Après des mois de liaisons périlleuses pour le maquis d'Auberive, ce sont des prunes à peine cueillies que l'employée des trains et sa copine transportent à vélo. Un barrage ennemi. Le viol. La torture. L'exécution. Suzanne Lamy. 25 ans.

Naître dans l'Yonne. Espérer une vie meilleure en Côte d'Ivoire. Rallier de Gaulle au Ghana. Combattre au Gabon, en Syrie, en Libye, en Tunisie, en Italie. Et la France enfin retrouvée, mourir dans le Var, le 23 août 1944. Un destin. Celui d'Albert Piault, 30 ans.

Bon anniversaire Madeleine Riffaud 100 ans Résistante Correspondante de guerre Femme engagée

24 août 1944. Lyon. Torturée, une couturière de 20 ans attend l'exécution. Miracle : la prison est libérée ! Des mois après, elle qui "ne s'est pas battue pour cela" sauve celle qui l'a trahie d'une justice expéditive. Et elle lui accorde son pardon au procès. Hélène Berthaud.

Le capitaine des pompiers l'a juré : c'est lui qui le remettra. Car en 1940, c'est lui qui,en pleurs, avait dû le retirer. Ce 25 août 1944,après la Résistance et la prison, il s'en va malgré les tirs refaire flotter le drapeau tricolore en haut de la Tour Eiffel. Lucien Sarniguet

« Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d’un art », Charles Baudelaire

Tu comptes pour moi. Ces quelques mots, ça peut sauver des vies. Un petit🧵 #préventionsuicide🎗 nécessaire à lire et à partager ⬇️ 1/5