La pire scène du film. Indigne… même de la part de Shawn Levy

Chez Alex Proyas en 1994, l’amour mène à un devoir de mémoire à perpétuer mais trente années plus tard dans le #TheCrow de 2024 de Rupert Sanders, il s’agit d’une quête sacrificielle, une romance aux allures de tragédie grecque, dont le dernier tiers généreux rattrape le reste.

Pour ses débuts à la réa, Zoë Kravitz brille. Et si #BlinkTwice use d’effets grossiers pour créer le malaise, c’est si efficace que ce thriller sous influences se forge sa propre identité avec son discours sur les violences faites aux femmes, invisibilisées par le patriarcat.

Amazon a eu Sirènes et c’était désormais au tour de Netflix d’avoir son buddy movie policier avec #NiceGirls. Et encore une fois, c’est la honte. La trame : générique/prévisible. Les persos et leurs vannes toutes pétées : la honte + très malaisant. Non vraiment c’est… la honte.

Fou que tweets après tweets, semaines après semaines, mois après mois, années après années, il continu encore à me décevoir

Avec sa sincérité désarmante sur la liberté d’être soi en faisant table rase du passé, on passe au travers la naïveté et les maladresses pour préférer garder une première moitié complexe, tragique et galvanisante à une seconde précipitée et grotesque. Un pétard mouillé explosif.

On avait pas vu un truc aussi casse gueule aussi génial et nanardesque depuis Annette en fait… une autre comédie musicale. Coïncidence ?

Les 20 à 30min de contenu exclusif qui se transforment en 10 🤡. Le public ET les cinémas qui s’accordent à se faire pigeonner : 🤝

POV : La nomination du #PremierMinistre

Comme #GreenRoom, #RebelRidge, la nouvelle auscultation d’une Amérique corrompue par Jeremy Saulnier est une merveille de documentation et d’écriture (des dialogues d’une perfection trop rare). Et tristesse, c’est une proposition musclée pour Netflix… et pas pour les cinémas.

Revoir Psych et s’apercevoir que John Landis y réalise quelques épisodes (où sa patte est d’ailleurs divinement reconnaissable). Il en fallait pas plus pour refaire ma journée.

Avec son scénario d’une fadeur rarement égalée, #BeetlejuiceBeetlejuice n’a presque rien d’intéressant à raconter et gesticule dans tous les sens pour faire passer la pilule mais ça fait toujours du bien de voir un Tim Burton inspiré s’amuser dans son registre de prédilection.

Le remake américain #SpeakNoEvil se démarque de son modèle par son côté… bah justement américain. Exit le malaise, le doute, la subtilité et une dure leçon, place aux psychopathes assumés, au climax aux airs de slasher musclé et à un final modifié. Résultat ? Un thriller banal.

Des enjeux rétrécis (décevant) mais en même temps pourquoi pas, ça pourrait bien feat avec Destin Daniel Cretton à la réa

L’univers futuriste bac à sable et son sous texte affilié et malin font de #Uglies un revival nostalgique de teen post-apo insoupçonné… mais ça, c’est si on occulte une finition douteuse à la Netflix, une soundtrack pop indigeste et un scénario ridiculeusement niais et rushé.

Le mec parle de beaux discours mais son gourou (qui prône la déconnexion avec Orange) a demandé au début du film d’éteindre les portables, donc il sait même pas mettre en pratique les messages les plus simples du film, et pire il prend le docu en vidéo (amende + prison). Guignol.

If you liked The Substance and want to check out more of Coralie Fargeat’s work, cannot recommend Revenge enough. Very different film, but has that same ferocious, visual energy that has made her one of my favorite filmmakers working right now.

La trouvaille de #LesGrainesdufiguiersauvage est aussi sa principale limite : en faisant de sa cellule familiale une analogie de la société iranienne, Rasoulof sème non sans maladresses les graines de l’éveil d’une sororité progressiste en lutte contre un patriarcat conservateur.

Au départ assommant, plaintif et larmoyant, la fuite désespérée et spectaculaire qu’orchestre #Nichainesnimaitres vers la liberté en s’en remettant à l’onirisme (ce qui par essence fait de nous des êtres humains) est une belle rédemption, qui excuse voire justifie ses facilités.

Bon y a Florence Pugh MAIS AUSSI LEWIS PULLMAN ET JULIA LOUIS-DREYFUS J’AI ENVIE DE VOIR ÇA !