Bah voilà.

Adaptation de Conan Doyle aux décors gothiques & à la tension impeccables. Le chien des Baskerville entre mythe féroce et malédiction dénonce, en mode frissons, les rapports de classes et ancillaires. Peter Cushing incarne un Holmes passé à la postérité. Un bel opus de la Hammer.

De Julien Duvivier, l'injustement mal-aimé de la Nouvelle Vague, je remets en lumière Pot-bouille d'après le roman de Zola. L'ascension d'un ambitieux dans le Paris du Second Empire. Distribution de 1er ordre : #GéradPhilipe, #DanielleDarrieux, #DanyCarrel. Belle copie blu-ray.

Envie de réécouter les BO de François de Roubaix. Une compilation de ses titres éditée chez Écoutez le cinéma, une collection de Stéphane Lerouge, spécialiste et fin connaisseur de la musique de film. Un extrait de Dernier domicile connu de José Giovianni.youtube.com/watch?v=mJ2FUR…

Si la violence politique & la corruption sont au cœur d'#Aunomdupeupleitalien #DinoRisi s'autorise 1 pas de côté pour pointer ls dérives de l'idéologie d'1 petit juge & œuvre à 1 mise en garde contre l'aveuglement qui n'épargne pas ceux qui se prétendent du bon côté de la morale.

Les seins de glace. Le scénario faiblard nous laisse insatisfait malgré un trio attachant avec Claude Brasseur. Cette errance entre folie et mystification ne fait qu'effleurer les abysses de l'âme tourmentée d'une femme avec un parfum de giallo trop timide. Dommage !

Plus que deux jours pour voir l'émouvant documentaire consacré à #RitaHayworth, une femme admirable face aux épreuves et à l'adversité. arte.tv/fr/videos/0846…

Totalement essentiel en attendant la sortie du coffret des œuvres complètes de la regrettée Chantal Akerman.

Déçue par La prisonnière de Bordeaux qui n'évite pas les écueils du rapport de classe ni une mise en scène sans réelle audace. Reste la belle performance de ses deux actrices #IsabelleHuppert et #HafsiaHerzi.

Ils reviennent. Le conte mi-fantastique, mi-horrifique de Issa Lopez dépeint la réalité ds exactions qui gangrènent les villes mexicaines. On suit un petit groupe d'orphelins livrés à la violence urbaine dont la survie tient à un fil. Imparfait mais puissant.

Merci Karine M. Donelle pour cette recommandation. N'oublions jamais que le viol est une arme de destruction mais que la force de la résilience conduit à la plus belle des victoires.

Été précoce avec sa petite musique mélancolique vous égratigne le cœur sans crier gare. On quitte le film de #YasujirōOzu profondément ému en se promettant d'y revenir très vite. #SetsukoHara

A propos de Yasujirô Ozu je remets en avant cet ouvrage coécrit par deux amoureux de l’œuvre du cinéaste. Un échange sous forme de correspondance,très agréable à lire.

Illicit se fait d'abord l'apologie de l'amour libre dénonçant la routine tue l'amour du mariage avant de faire volte face pour ls "meilleures raisons du monde". Un pré-code mollasson tout comme la mise en scène d'Archie Mayo. Reste #BarbaraSanwyck & #JoanBlondell ds 1 petit rôle.

Opération peur de #MarioBava offre une exploration gothique de l'enfant maléfique sur fond de superstitions & de pouvoir médiumnique. Production chiche mais à l'emploi virtuose des décors, gonflée aux talents esthétiques de Bava qui essaima de Shining au Labyrinthe de Pan.

S’émerveiller encore et toujours de la poésie qui traverse l’œuvre de Cocteau.