L'écho et leur part de mystère, d'incertitude et de suspension. Il n'y a pas de secrets, ici, maintenant, dans ce paysage de néant. C'est un monde inquiétant et troublant où rôdent et déambulent des figures sans âge.

Suivre le procédé au moment où il se produit. Je passe trop vite pour m'informer suffisamment. Dois-je reconsidérer à partir de ce mot, tout ce que j'ai lu précédemment ?

Toujours loin, je repars. Dans le frémissement d'une inconnue. Concilier l'impossible mouvement, l'illusoire immobilité.

Dans une relation harmonique avec ce qui nous échappe. Une clarté, une échappée. Dans quelle ville sommes-nous ?

L'air devient le temps alors que les mots éclosent pour retenir le passant. Demain même si la lumière demeure difficile nous y croirons. Et vous, ça va ?

Rester en éveil dans le temps, attentif à ce qui s'efface. Cet autre monde et ce secret vont bien en deçà de ce qu'on entend ordinairement. Des hypothèses parfois incomplètes telles qu'elles surviennent à l'esprit.

La dialectique est partout. Mais nous n'en sommes pas là. À peine pense-t-on saisir quelque chose d'une lumière projetée sur soi.

Une ligne d'ombre sépare le mur du sol, la maison semble léviter légèrement, détachée du monde. Le monde avance et nous disparaît en lui. La même chose à l'envers et puis plus rien.

Loin de moi l'intention de nuire à quiconque. Dans les interstices, dans la matière, dans la densité de la langue, dans la respiration soutenue. Je ne suis qu'une ombre.

Avec un bruit sourd. Je n'ai fait sur le moment qu'écouter. Après un long laps de temps se manifeste ce qui va permettre le glissement.

Avec cette lassitude que l'on a et ce que l'on sent en soi de découragé, d'irréparable, d'inconsolé. Un point de vue inoubliable sur la ville. Un chemin ou une cohérence qui tient à un questionnement insistant.

Il y a un début, il y a une fin, tout le reste circule par menus échos pleins d'habitude. Ce à quoi j'aspire de mon côté, d'une certaine façon. Passe ton chemin beauté.

Pour n'assurer que ça, le mouvement. Et, comme toujours, dans l'espoir d'autre chose. Ruelle sombre où s'accumule l'ombre.

C'est la condition pour ne pas retourner sur ses pas, se remettre en marche, la mémoire. Le chien qui aboie dans le fond. Ces choses futiles, on peut effectivement s'en souvenir toute une vie.

Parfois, nous inventions un jeu. Le mur s'écroule. Rien de plus.

Il n'y a nul soleil et nul dévoilement, et nulle présence. Il faut faire comprendre les choses malgré tout, sans l'image. Tout est tellement évident.

Cette histoire a commencé sans début. Nous imprimerons le rythme éclaté de nos trajectoires inverses. À ses côtés, sans dire un mot, toujours présent.

Sous le manteau, la nuit, épaisse comme une peau. Rester là, immobile derrière son miroir sans tain pour en formuler les vertiges. Même un chantier peut sembler intime et chaleureux.

Pourtant, on veut convaincre. Monter à l'assaut. Aimer et parler sont une même chose.

Peut-on aller au-delà de l'image pour raconter et dire autre chose que le corps lui-même ? Si nous réfléchissons bien, chaque nouveau souvenir nous éloigne de cette chose. S'appliquer à engourdir ses angoisses par des occupations mécaniques et vaines.