La fortune et l’orgueil consolent les grands de leur état d’oppression, l’abattement et l’abjection du peuple l’étourdissent sur ses malheurs. Chacun, dans la crainte de souffrir davantage, se tient comme immobile.

Le riche fut toujours le fléau des sociétés policées. Jamais la vertu ne guida sa conduite.

Certains contre-révolutionnaires me 'bloquent'. Il fut un temps où l'on ne craignait pas le combat politique. Que les craintifs se cachent.

Nous reprochez-vous les moyens? Mais les moyens ont fait triompher cette grande cause.

Parmi ceux que nos lois condamnèrent, vous ne comptez donc que des innocents?

Nous avions les regards portés trop haut pour voir que nous marchions sur un sol couvert de sang.

Que de calme et d'activité puissante avait cet homme, quand les circonstances étaient difficiles ! Quelle étendue d'esprit ! Quelle facilité

il avait fait le 10 août; il n avait pas voulu nominalement le pouvoir.

Danton, comme membre de la Convention, fut admirable de courage et de ressources en 1792 et en 1793

nous voulions vaincre à tout prix, être les maîtres pour donner l'Empire à nos principes.

Elles étaient prises au milieu des lassitudes de nos longues séances de nuit au Comité; nous ne voulions pas tuer pour tuer

Les décisions que l'on nous reproche tant, la crise seule les suscitait

Il n'y avait pas de 18 brumaire possible, si Danton, Robespierre et Camille Desmoulins fussent restés unis aux pieds de la tribune.

ils aimaient trop le luxe, mais ils avaient le cœur noble et révolutionnaire

Danton et ses amis étaient d'habiles gens, des patriotes invincibles à la tribune ou dans l'action publique, et nous les avons massacrés !

Pourquoi ne laisse-t-on pas ces intempestives passions et toutes les vulgaires inquiétudes aux portes du pouvoir?

depuis, combien de fois j'ai déploré d'y avoir agi de colère!

nous fûmes jetés par eux aux flots de la mer en fureur, triste concession de l'ambition, de la cupidité et surtout de la peur

nous qui avions châtié l'orgueil des rois, nous ne fûmes vaincus que par nos fautes et nos frères

C'est sur ma proposition que l'on fit dater l'an I de la proclamation de la République.